Actualité publiée le 20 octobre 2023 

393ème Fresque du Climat

Résumé
Le cap des 1,2 million de personnes sensibilisées aux enjeux climatiques a été franchi !
Les élèves de première année de Mastère en Agrobusiness du campus de Jouy-en-Josas ne sont pas restés insensibles à l’exercice de la Fresque du Climat. Ils ont eu l'opportunité de suivre un atelier le 18 octobre organisé par leur formatrice, Catherine Kokoreff.
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Fresque du climat - octobre 2023
Description

« Malgré la conscience réelle que nous avons tous aujourd’hui, ce qui me choque c’est que dans cet enchaînement des catastrophes, au bout de la chaîne, c’est l’être humain qui se fait du mal », résume un participant.

A l’échelle locale, la France fait pourtant partie des bons élèves, précurseurs dans l’envie de changer le cours des choses. La Californie a d’ailleurs repris la législation française sur le bilan carbone pour l’appliquer à ses industries.

« Notre électricité est très décarbonée avec un taux de 45g, derrière la Suède qui rejeté 30g CO2 par kWh. Nettement en retard, se positionne l’Allemagne avec 400g de CO2 par kWh », souligne Paul Sanseau, formateur fresqueur.

Paul Sanseau, formateur fresqueur - intervention à LEA-CFI


Au cours des trois heures de formations, concrètement, les élèves sont répartis en deux groupes. Chacun reçoit une à deux cartes : côté face, une étape clef de la crise climatique, et, côté pile, des explications. Au fil des réflexions, le nombre de cartes augmente, complexifiant la succession des éléments.

A la fin de l’exercice, les apprentis sont amenés à débriefer et à partager leurs émotions.

« Moi, je suis en colère ! » s’exclame une élève agricultrice. « On fait des efforts sur l’utilisation des produits phytosanitaires en agriculture et pourtant les deux gros postes les plus polluants sont encore les engrais et l’élevage ! »

Formation à la fresque du climat sur le site LEA-CFI de Jouy-en-Josas


« Il faut changer notre mode de consommation » intervient le formateur, qui rappelle que pour limiter le niveau d’émissions de gaz à effet de serre, l’objectif d’ici à 2050 est d’atteindre le cap de 2 tonnes de CO2 par personne et par an contre une moyenne aujourd’hui de 5 tonnes par an.

Le tour de table est l’occasion pour certains de clairement dévoiler qu’ils n’ont pas envie de se priver de voyager, de consommer moins sous prétexte que leurs ainés ont vécu dans l’insouciance. D’autres, plus modérés, s’interrogent, comme Pierre, sur leur rapport à la consommation de viande et de poisson.

L’exercice de réflexion ludique autour des enjeux écologiques a une efficacité indéniable indéniable.

« En quatre ans, conclut Paul Sanseau, le niveau de maturité sur la responsabilité de l’homme dans le climat auprès des participants a clairement augmenté. »

La Fresque du Climat attend de nombreux autres participants sur la question du dérèglement climatique dont, prochainement, les 34 000 fonctionnaires que compte notre pays.
 

Crédit photos : LÉA-CFI