Actualité publiée le 09 janvier 2023 

Ils sont givrés ces BAC Pro GMNF !

Résumé
Le froid glacial qui s’est installé sur le plateau agricole de Pecqueuse dans les Yvelines n’a pas détourné les élèves de terminale en BAC PRO GMNF de leur mission du jour à savoir planter une haie bocagère sur un terrain cultivé en agriculture biologique.
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Sortie des BAC Pro GMNF
Description

Dans le cadre du plan d’aides de financement, le parc national régional de Chevreuse participe à la valorisation de ces espaces protégés et terres agricoles qui représentent 40 % de la surface du Parc.

Paragraphes

Texte

Dans le cadre de ce plan d’aide, un agriculteur local propriétaire de 260 hectares de terres cultivées en bio a souhaité protéger sa culture diversifiée de betteraves, maïs, orge, luzerne et blé tendre d’une haie bocagère. Elle joue un rôle de protection contre le vent, le ruissèlement des eaux de pluie et protège également le sol de l'érosion et du passage de certain animaux. 

« On essaye de faire participer les écoles et parfois la population locale pour communiquer sur l’importance de la préservation de la biodiversité des paysages et des productions agricoles locales », explique Flore chargée de mission agriculture au PNR.

Sur le thermomètre, la température indique -2 degré. Les élèves n’ont plus de temps à perdre, ils ont jusqu’à 16h pour réaliser la plantation de haie sur un linéaire de 300 mètres. 

Les arbustes ont été sélectionnés pour leur biodiversité, on y retrouve les essences suivantes : Noisetier coudrier, Erable champêtre, Aubépine, Prunellier, Eglantier, Poirier à feuille, Saules marsault, Troène, Sureau noir. L’intégration d’une strate intermédiaire entre la bande enherbée et la strate arborescente permettra ainsi de diversifier un peu plus les habitats et les ressources potentielles pour la faune. Les arbres de hauts jets pourront quant à eux être valorisés à terme en bois d’œuvre.

« Pour protéger du passage du gibier, on va installer des protections en bambou autour de chaque plante," précise Emmanuelle Guyot la référente de la classe. "Faites bien attention également à ne pas trop couper le paillage en amidon de maïs qui permet de garder la fraicheur en été et conserve l’humidité ! » 

Positionnés en file indienne le long du tracé, équipés de pelle et de transplantoir, les jeunes ont vite pris le rythme du « creuser » « planter ».

Comme tout chantier écologique, le résultat est visible sur du long terme mais pour l’heure, Paul et ses camarades sont satisfaits de leur ouvrage. « Ici, c’est un chantier de plantation ça change, c’est valorisant d’habitude on est plutôt sur des actions de réouverture de sentier et de débroussaillage. »
 

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