Penser la ville résiliente de demain
L’idée ? Faire face aux défis écologiques, sociaux et économiques de demain. Se questionner sur l’adaptabilité de nos villes et des territoires pour mieux les inclure dans ces problématiques de changements.
Les débats ont pris la forme de jeux de projets miroir avec d’un côté, les défenseurs de la « densification », de l’autre ceux de l’« extension » urbaine.
« Si on veut faire de la transition environnementale, cela a un coût », souligne un acteur de de l’urbanisme.
D’ici 2050, les études montrent qu’il faudra construire 8 millions de logements supplémentaires soit environ 250 000 logements par an en France.
Le scénario de « requalification » évoqué lors du débat de certaines zones de friches industrielles en éco quartier par exemple a l’avantage de s’intégrer dans un processus vertueux des espaces extérieurs. Il s’intègre dans un projet sociétal.
Toutefois, en période de crise immobilière annoncée, force est de constater que les promoteurs font la main basse sur les terrains dans des villes de densité moyennes comme Poitiers. Dans ce contexte foncier en tension, il est de plus en plus difficile pour les acteurs territoriaux de garder le contrôle de ce développement urbain tout en canalisant la crispation déjà tangible des riverains qui souhaitent préserver la tranquillité de leur quartier !
Les architectes urbanistes, Jamel Klouche et Anne Démians sont d’accord sur un point : « il est urgent de sortir d’une économie de la construction vers une économie de la réhabilitation urbaine. En agence, 90% des projets sont axés sur la transformation de la ville car de toute évidence on est arrivés au bout d’un système de construction et déconstruction. »
