Actualité publiée le 12 mai 2023 

Vous aimez le sport ? Cette formation est faite pour vous !

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Bachelor RTAES - Actu
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LÉA-CFI, école francilienne de référence dans le domaine de la valorisation des espaces paysagers, naturels et urbains, propose une formation unique en France :

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La spécialisation en aménagement d’espaces sportifs fait partie intégrante de la filière du paysage. Depuis plus de 40 ans, ce secteur se développe au sein des entreprises spécialisées de terrains de sport, d’espaces verts, de travaux publics, des golfs et des collectivités territoriales. Unique en France, la formation de Responsable Technique en Aménagement d’Espaces Sportifs (RTAES) a pour objectif de former des techniciens qualifiés dotés de compétences clés, portant sur l’étude de projets, la préparation à la conduite d’un chantier d’aménagement d’espaces sportifs, le management d’une équipe et le contrôle des travaux, et enfin la maîtrise et l’organisation de son activité.

A l’issue de leur formation, les titulaires de ce diplôme travaillent dans une entreprise spécialisée de terrains de sport, d’espaces verts, de travaux publics, de golfs ou au sein d’un service espaces verts d'une collectivité territoriale.

Focus sur une formation encore trop méconnue par les jeunes. Le Bachelor Responsable Technique en Aménagement d’Espaces Sportifs (RTAES).

Si vous aimez l’univers du sport en général, football, rugby, golf ou tennis et côté technique l’aménagement paysager, alors le métier de « Groundsman » est fait pour vous !

Le point commun de la promotion RTAES 2023 : l’envie de s’orienter vers un secteur professionnel accès sport et paysager.

Passionné de football en club, Robin Hermet se questionnait déjà jeune sur le traitement des sols sportifs. « C’était naturel d’aller vers cette formation », se confie-t-il. Aujourd’hui apprenti au sein de l’entreprise ID Verde, le jeune « groundsman » travaille en autre sur le camp d’entrainement de l’équipe du PSG situé aux Loges. Ses missions principales consistent à entretenir les sols naturels, réaliser les traçages des lignes du terrain, procéder au sablage et sur les terrains synthétiques, effectuer le brossage.

« Bientôt mon tuteur sera affecté à la gestion du plus grand centre d’entrainement de football au monde situé à Poissy avec ses 17 terrains de foot ! » souligne Robin assez fier.

Discret sur son employeur très exigent et pour cause, il s’agit du Stade de France, Thomas Lego a su associer ses deux passions, le paysage et le sport. « La pelouse du terrain doit être maintenue en excellent état 24 heures sur 24 ».

Le secret ? L’herbe est renforcée à sa base par 5 % de fibres synthétiques à l’instar du gazon du Parc des Princes, un véritable billard, réputé comme l’un des plus beaux d’Europe.

« Notre agenda est rythmé par les opérations mécaniques de tonte du gazon pour l’aspect esthétique, de fertilisation mais aussi d’irrigation et d’aération du sol pour obtenir un terrain peu compact, parfois également de luminothérapie en fonction de la saison, explique l’apprenti. Ensuite, place à la disposition des équipements sportifs tels que les cages, les bancs de touche, les poteaux de corner et les filets. Enfin, il faut habiller le terrain avec l’opération de traçage au sol à base d’un plan à la bonne échelle », explique Thomas.

Ces grands évènements de football et de rugby requièrent toute la vigilance des techniciens de l’ombre pour que le gazon soit systématiquement réparé des stigmates laissés par un match. Derrière en coulisse, les enjeux financiers sont énormes !

A titre d’exemple, « au cours d’une grande rencontre à la mi-temps, au coup de sifflet on dispose de 15 minutes, le temps de la publicité pour remettre en état toutes les mottes d’herbe arrachées. La pression est constante avant pendant et après les matchs », poursuit Thomas.

Modeste, le jeune « groudsman » ajoute : « Les jours de match, on est autorisé à assister aux entrainements de l’équipe de France. On indique aux entraineurs les zones du terrain les plus appropriées pour jouer. A l’occasion du match qui a opposé la France contre les Pays-Bas, lors des phases de qualifications de l’Euro, on a eu la chance de voir Mbappé marquer les deux buts devant nous ! ».

Et bientôt les J.O, la pression n’est pas près de redescendre !

Meney Obodji a signé lui un contrat sous l’enseigne Sparfel.

« Je suis passionné de foot, souligne-t-il et c’était logique que je m’oriente sur le RTAES à LEA-CFI ».

La Fédération Française de Football est l’un des clients phare de l’entreprise.

« Nous sommes 7 techniciens à entretenir régulièrement 11 terrains sur le site de Clairefontaine dont 4 terrains naturels et 3 synthétiques plus les terrains hybrides. J’ai l’opportunité de m’occuper des terrains d’honneur ». Ici, tout se passe à huis-clos, pas de média, seul le staff de l’équipe de France s’y entraine.

« Giroud, Griezmann, Mbappé, Benzema, je les croise régulièrement sur les bords du terrain. C’est fabuleux ! C’est un rêve de gosse. Mon objectif est de créer mon entreprise d’entretien des sols sportifs en Côte d’Ivoire dans un avenir proche », conclut le technicien paysagiste.

Le métier de technicien des sols sportifs requiert de nombreuses autres qualités moins exposées mais tout aussi déterminantes pour optimiser la qualité des terrains. Elie Mory, est apprenti au sein de Nova REA, l’entreprise accompagne les collectivités territoriales, les clubs, les exploitants, les constructeurs dans toutes les étapes de leurs projets de création d’ouvrage, rénovation et gestion d’exploitation des équipement sportifs.

Affecté en laboratoire, Elie procède à des contrôles de routine sur les terrains sportifs.

« Tous les 5 ou 10 ans on doit faire des contrôles de performance et de sécurité sur les points de résistance en rotation pour simuler un mouvement d’un joueur qui se retourne sur lui-même par exemple. Si le joueur glisse ou au contraire si sa cheville se plante dans le sol, alors il y a un risque de blessure. »

Sur un terrain naturel, il existe une 10 aine de points de vigilance à tester : roulement du ballon, rebond vertical du ballon, vérification des dimensions du terrain, nivellement du sol.

Sur un terrain de tennis, en revanche, il faut vérifier la présence de creux ou de bosse. Par ailleurs, avant la création d’un terrain de sport, l’équipe procède à l’étude géotechnique de la faisabilité du chantier.

« En laboratoire, on ramène de échantillons de terre », explique l’apprenti. Ces études de faisabilité permettent d’identifier, d’anticiper et de détecter les contraintes du terrain et de définir ensuite les solutions à apporter au sol avant la construction du futur équipement sportif. »

Crédit photo : Élie MORY / Apprenant à LÉA-CFI Jouy-en-Josas

 

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Céline GUERIN DU MARTERAY

Promotion LÉA-CFI Campus Jouy-en-Josas