Vers un verdissement de l'agrobusiness ?

Aujourd’hui, l’économie se transforme afin d’embrasser la cause du green-business. Pour verdir l’agrobusiness, il est nécessaire d’engager les collaborateurs, de proposer une démarche plus écologique en élaborant de nouvelles stratégies et de créer de nouvelles fonctions capables de répondre aux enjeux à venir. LÉA-CFI, l’école des métiers de la ville de demain, consciente de la mutation de l’agrobusiness, accompagne ce changement en proposant aux jeunes des formations adaptées. Liées à la valorisation des espaces naturels, paysagers et urbains, elles forment nos étudiants aux métiers de la biodiversité et du vert. Parmi les formations, LÉA-CFI, propose, par exemple, un diplôme de Manager du développement d’affaires en agrobusiness (MD2A), en apprentissage.. Les titulaires de ce titre sont ensuite chargés du développement d’affaires commerciales dans les secteurs de l’agrobusiness ou du paysage en fonction de l’option choisie. Ce titre connaît un grand succès et de nombreux étudiants, techniciens déjà accomplis car issus de filières techniques ou technologiques notamment, viennent à LÉA-CFI pour développer leurs fibres commerciales et managériales dans ces sphères professionnelles. Les étudiants représentent alors de « véritables forces de propositions » pour les grandes entreprises françaises et parfois les multinationales de l’agrobusiness et du paysage dans lesquelles ils évoluent. La diversité des profils et de leurs origines de toutes les régions de France est également un atout dans le développement de ces professionnels de demain.

Qu’est-ce que l’agroécologie ?

Le Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire définit l’agroécologie comme : “une façon de concevoir des systèmes de production qui s’appuient sur les fonctionnalités offertes par les écosystèmes. Elle les amplifie tout en visant à diminuer les pressions sur l’environnement (ex : réduire les émissions de gaz à effet de serre, limiter le recours aux produits phytosanitaires) et à préserver les ressources naturelles. Il s’agit d’utiliser au maximum la nature comme facteur de production en maintenant ses capacités de renouvellement”.

De cette explication, on peut déduire que la métamorphose du monde agricole ne fait que commencer. Même si les mentalités évoluent en faveur d’un agrobusiness plus vert, il est primordial de les encourager en proposant des actions et démarches concrètes. Les équipes d’enseignants accompagnent les étudiants sur les problématiques émergeantes sur ces nouvelles orientations avec beaucoup d’enthousiasme tant sur des thématiques liées à l’agriculture de précision ou sur l’utilisation de matériaux plus écoresponsables. A titre d’exemple, durant le cadre du cursus de MD2A, la réduction des intrants dans les sols cultivés permettant de participer au développement de nouvelles solutions d’engraissement des sols par des produits transformés d’origine marine peut être abordée. Ces réflexions ont vocation à favoriser l’émergence d’innovations pour créer un avenir durable et viable. Ainsi, le recrutement de jeunes issus de nos formations spécialisées en valorisation des espaces vous favorisera la compréhension des évolutions des attentes des consommateurs et du monde agri-agro.

Quels sont les nouveaux territoires de l’agrobusiness ?

“L'agrobusiness est un mot-valise d'origine anglophone qui désigne l'agriculture productiviste et tout le secteur économique qui s'y rattache. Une des traductions possibles en français serait le secteur agro-alimentaire. Le terme agrobusiness, inspiré par la description des systèmes agraires nord-américains, insiste sur les liens étroits entre le secteur agricole et les services amont (crédit bancaire, assurance...) et aval (transformation et commercialisation de la production...)” (L’encyclopédie française).

L’alimentation et sa production constituant des enjeux économiques, il est nécessaire que le secteur de l’agrobusiness s’adapte aux attentes et besoins des consommateurs. Afin d’être en parfaite adéquation avec leurs nouvelles envies, les professionnels de ce milieu tendent vers de nouveaux projets plus verts et durables. L’agri-agro écologie peut être alors considérée comme l’une des priorités des entreprises de l’agrobusiness. Ces dernières travaillent actuellement à la réinvention, toute relative, de leur manière de produire. Elles encouragent par exemple la consommation de produits locaux et le développement des circuits courts permettant d’offrir une meilleure traçabilité des aliments. Les entreprises de l’agrobusiness s’orientent également vers l’agriculture biologique dans certaines régions de France. La gestion des déchets et le recyclage sont également des priorités pour les chefs d’entreprise de l’agrobusiness. Se basant désormais sur le modèle bioéconomique de l’économie circulaire, ils valorisent de nouveaux modes de consommation plus vertueux répondant aux enjeux à venir comme l’approvisionnement durable ou l’écologie industrielle et territoriale. Bien sûr, qui dit renouveau dit également agriculture 4.0 ! L’agrobusiness voit apparaître de nouveaux outils ces dernières années (télédétection par satellite pour la surveillance des cultures et des maladies cryptogamiques associées, traitements phytopharmaceutiques et apparition de produits alternatifs distribués par drones ou encore téléguidage des engins agricoles pour optimiser la production des surfaces agricoles, par exemple). L’IA et la robotique ont pour vocation de combiner les solutions numériques de pointe avec une agriculture plus verte, plus réfléchie et plus durable. Ainsi, les étudiants en Manager du développement d’affaires en agrobusiness de LÉA-CFI peuvent être considérés comme les nouvelles « chevilles ouvrières » de cette transition de notre économie et de ce secteur en particulier.

Vous travaillez dans l’innovant secteur de l’agrobusiness et aspirez à le rendre plus responsable ? N’hésitez pas à nous contacter pour recruter nos alternants. Formés aux métiers de la ville de demain, ils seront ravis d’intégrer votre entreprise !

Sources :