Actualité publiée le 28 février 2024 

Circuit de haie et sentier

Résumé
Sur la commune de Bures-sur-Yvette, l’association écologique « Haie magique » a donné rendez-vous mardi au groupe d’élèves de BTS GPN 1 du Campus Jouy-en-Josas pour un projet de plantation de haie bocagère sur le terrain équestre d’un particulier.
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Circuit de haie et sentier
Description

Un projet initié par les BTS  GPN 2 l'an dernier

La plantation de la haie servira à séparer la pâture du chemin nouvellement tracé. Ce chantier fait suite au projet tutoré de l’an passé initié par les BTS GPN 2 qui avait déjà commencé à planter des arbustes variés.

Le projet est resté en suspend quelques mois, la maîtrise d’œuvre a ensuite été prise en main par l’association « Haie magique » pour l’accès et la continuité d’un sentier pédestre le long du bois qui permettra aux promeneurs d’accéder à l’espace naturel sensible. Plusieurs massifs boisés couvrent en partie le territoire communal local, s’y ajoute le parc de l’Université traversé par de nombreux sentiers pédestres. 


« On est loin des haies surnommées « haies bétonnées », explique Lohan, le chef de chantier. Composée d’essences très variées, la haie mélangée sert de refuge pour la biodiversité. Au-delà de l’esthétique indéniable, ses fonctions naturelles sont multiples, brise-vent, brise vue, elle freine aussi l’érosion due au ruissèlement de l’eau. Véritable garde-manger pour les insectes et les mammifères, elle propose une variété de fruits de saisons, noisettes, mûres, coings, pommes.

« L’idée sur ce site naturel est de créer des trames vertes, sortes de couloir pour la faune et la flore afin d’éviter que les animaux ne se fassent écraser », précise Candice Arnould, chargée de mission Transition Écologique à la mairie de Bures sur Yvette. 

« Eviter également la consanguinité entre espèces animales, ajoute Lohan car ces territoires morcelés deviennent vite des prisons vertes si l’on ne leur aménage pas des accès entres les routes ».

En deux heures de temps, le résultat se dessine sous nos yeux. Munis de piquets et d'un cordeau, un groupe s’attèle à planter des piquets espacés d’un mètre, posés en quinconce entre lesquels un second groupe s’occupe de monter un muret de branchages de bois mort contenus horizontalement entre des piquets. Le dernier groupe d’élèves prépare le semis pour la régénération naturelle du sol. 

La palette végétale choisie pour la constitution de la haie devrait ravir les futurs promeneurs et curieux ; merisiers, sureaux, argousiers, pommiers, noisetiers, framboisiers, érables n’attendent plus que les rayons du soleil du printemps pour faire éclore leurs senteurs et couleurs florales tout au long des saisons. 
 

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Crédit photos : LÉA-CFI

 

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